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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:20

 

Pause

 

 

Parfois l'envie que tout s'arrête

Que le silence s'installe, que le monde se fige

Plus de bruit, plus de course, simplement une pause

Dans le rythme de la vie, que le calme s'impose

 

Je dis stop à cette vie qui se fout de la vie

A le pression des grands hommes sur les tous petits

A tous ceux qui imposent leur propre vie

Sans penser qu'dans ce monde il y a d'autres envies

 

Naufragés de ce monde, galériens du quotidien

Nous sommes tous victimes à la fois complices

Si tu veux changer ces choses qui te minent

Mets un pieds devant l'autre et prends toi en main

 

Faire un choix c'est accepter de perdre

Tu n'auras jamais tout les bonheurs que tu souhaites

Mais au moins tu resteras dans le vrai avec toi

Tu n'te mentiras pas, ta vie t'appartiendra

 

Dans ce monde que tu veux coller à ta peau

Ne sois pas aussi bête que ceux de là-haut

Regarde autour de toi, fais toi un chemin

Mais n'oublie surtout pas de serrer d'autres mains

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:18

 

Le désespoir du singe

 

 

Il y a des hommes qui prétendent ne s'être jamais arrêtés

D'avoir toujours avancé face à l'adversité

Ils portent des costards grisés, ont le visage relifté

Mais que peut-il se cacher derrière cette image dorée

 

Ils ne semblent pas connaître la brume des douleurs accumulées

Ils paraissent invincibles, imperméables à la réalité

Et pourtant croyez bien qu'au delà des apparences

Ils ont eu aussi leur boulet à porter

 

De l'homme si fier, tête haute à l'allure assurée

A celui qui est né dans les bas quartiers

De l'enfant au vieillard, des pauvres aux plus friqués

On a tous une part de malheur accrochée aux souliers

 

N'enviez pas celui qui paraît bien se porter

Ne cherchez pas non plus à atteindre le trop éloigné

L'ivresse des sommets n'est qu'un leurre assuré

La réalité vaut mieux que trop rêver

 

Ça fait penser aux singes grimpant l'araucaria géant

Qui rendus en haut des cimes s'y retrouvent coincés

Y a-t-il vraiment une différence entre ces deux êtres vivants

Sinon le désespoir du singe et d'un animal plus évolué

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:17

 

Des mots

 

 

Quelques mots griffonnés sur une feuille blanche

Juste quelques mots pour donner un sens

Trace d'une vie, de bonheur, de souffrances

Quelques palabres pour qui ne veut entendre

 

Exutoire d'une vie d'insouciances

Quelques lignes qui parlent de mes errances

Des psychoses, tous les maux qui me hantent

Une feuille qui se grise sous l'encre de mon sang

 

***

 

J'écris, oh j'écris, mon histoire, mes pensées, mes égéries

J'inscris, je délie, une ligne de vie sans pli

Je mets à plat tous les vents, les tempêtes, les tourbillons du temps

J'ose écrire qui je suis, protégé, le papier se déchire

 

***

 

Mon amour, mes « je t'aime », mes envies

Mes plaisirs, mes fantasmes, tout ce que j'ensevelis

Des centaines de mots que je ne saurais dire

Des centaines de mots qui me feraient rougir

 

J'en écrierais des livres, enfermé dans l'isoloir

J'y cacherais mes cris, mes joies, mes espoirs

Une pudeur, une lâcheté ou un égo notoire

Peu importe le lecteur, je ne lui demande pas d'y croire

 

***

 

 

J'écris, oh j'écris, mon histoire, mes pensées, mes égéries

J'inscris, je délie, une ligne de vie sans pli

Je mets à plat tous les vents, les tempêtes, les tourbillons du temps

J'ose écrire qui je suis, protégé, le papier se déchire

 

***

 

 

J'écris, oh j'écris, mon histoire, mes pensées, mes égéries

J'inscris, je délie, une ligne de vie sans pli

Je mets à plat tous les vents, les tempêtes, les tourbillons du temps

Un coup de gomme et les mots s'envolent

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:16

 

L'eau

 

 

L'eau frissonne au gré du vent

La vie suit le cours du temps

L'eau trainée par les courants

Creuse son lit gentiment

 

L'eau colporte allègrement

Les objets jetés dedans

L'eau repère des poissons blancs

File son chemin gaiement

 

Un filet d'eau

Suivant le méandre des collines

Un filet d'eau

Comme je l'imagine

Un filet d'eau

Variant au gré du temps

Un filet d'eau

Serein ou bien violent

 

Un cours d'eau

 

L'eau limpide des torrents

Se promène à travers champs

L'eau si fraîche et si fragile

Où s'abreuve cet agneau blanc

 

L'eau qui paraît si tranquille

Et soumise au mauvais temps

L'eau déchaînée si facile

Fait peur à tellement de gens

 

Un filet d'eau

Suivant le méandre des collines

Un filet d'eau

Comme je l'imagine

Un filet d'eau

Variant au gré du temps

Un filet d'eau

Serein ou bien violent

 

Un cours d'eau

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:13

 

Cri du coeur

 

 

Une étoile dans le soir

Scintille élégamment

Laisse une trace en filant

Un voeux, une chose désirée

Loin de toute réalité

Je reste là en rêvant

 

Submergé par le passé

Je refais mon histoire

Hors des règles du temps

Je laisse les évènements

M'enlacer doucement

Dans mes souvenirs d'enfant

 

Simplement le désir

De renouer avec le temps

Simplement le souhait

De revivre les bons moments

 

Une larme vient se dessiner

Sous mes yeux rougis

Par la douleur de l'instant

La douce pensée d'une amie

Serrée contre moi

Et me voilà souriant

 

Un doux visage dans la nuit

Dessiné rapidement

Balayé par le vent

Une étoile de son brillant

Me guide à travers le temps

Bousculant le présent

 

Simplement le désir

De renouer avec le temps

Simplement le souhait

De revivre les bons moments

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:45

Toi l'écolo

 

Je me balade sur la plage, parmi le sable les coquillages

Quelques pas décontractés, l'allure parfaite du vacancier

La Baule les Pins ses citadins, tous ces bourgeois bien pomponnés

Ça fait parti du décor, blanc bleu marine sur fond doré

 

Je lève le nez de mes doigts de pieds, coup d'œil à gauche sur l'eau salée

Coup d'œil à droite quel désespoir, des murs partout des baies vitrées

J'fais l'180 degré, je cherche une faille un bout d'verdure

Rien à faire, j'n'ai pas trouvé, il n'y a qu'du béton armé

 

Et pourtant, je me demande, qui je suis ce que je fais pour changer ça

J'suis en vacances, à Pornichet, en thalasso et à l'hôtel

Vue sur le sable doré

 

Quelques minutes à marcher, je tombe sur un panneau danger

Deux secondes de réflexion, je vois une buse d'évacuation

Là j'suis vraiment dégoûté, de voir que les eaux usées

Traversent la plage jusqu'à la mer, dire que les gosses jouent à côté

 

Je suis vraiment remonté, prêt à prendre la plume le papier

A dénoncer tout ce carnage, renforcé par l'actualité

J'pense à Nicolas Hulot, aux politiques qu'il faut secouer

Au monde qui attend mes enfants, si nos œillères restent accrochés

 

 

Et pourtant, je me demande, qui je suis ce que je fais pour changer ça

J'suis en vacances, à Pornichet, en thalasso et à l'hôtel

Vue sur le sable doré

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:21

Bye Bye

 

 

 

Il y a des gens qui m’exaspèrent

Pour qui je n’ai pas grand amour

De toute façon je suis rancunier

Je ne compte pas leur brosser les pieds

Quand il arrive qu’on se moque de moi

Croyez-moi ça n’arrive qu’une fois

Je ne tarde pas à prendre mon pied

Quand vient mon tour d’ébouillanter

 

Alors je dis bye bye

Tchao et au revoir

Poussez-vous de là

Que je reprenne ma liberté

Mais juste un petit truc

Avant de m’éclipser

Je vous réserve un ricochet

Je ne vais pas vous ménager

 

J’ai essuyé quelques revers

Les échecs se sont cumulés

Je n’en veux pas au monde entier

Je n’suis pas anti-société

Mais parfois quand je prends le temps

De regarder au fond des choses

Y a des visages se succédant

Qui me hantent depuis très longtemps

 

***

Perdez pas d’temps à m’inviter

Faire semblant d’avoir oublié

L’hypocrisie à ses limites

Moi aussi je l’ai pratiquée

J’ai appris au cours des années

Qu’il ne fallait pas s’laisser manger

Ne tentez pas de réparer

Je n’ai pas le cœur à pardonner

 

***

Après avoir récompensé

Celui qui m’a bien lapidé

Moi je choisis un autre train

Et j’oublie bien vite le train train

Je croiserai sans doute sur ma route

D’autres gens mal intentionnés

Maintenant je sais comment faire

Pour avant tout me satisfaire

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:16

L’Homme de la Guerre

 

De part les temps et les frontières

Il y a toujours eu des guerres

De religion, de territoires

Mais avant tout pour le pouvoir

Des millions d’hommes sont morts au front

D’autres ont péri dans leurs maisons

Des larmes de sang ont coulé

Pour quelques hommes assoiffés

 

Il est curieux de regarder

Dans notre monde si évolué

Qu’on se tue et qu’on se déchire

Des peuples entiers qu’on laisse périr

Pourquoi l’Homme si intelligent

Continue – t’il à se détruire

La raison serait-elle si simple

Que celle d’un intérêt certain

 

Quand on voit les technologies

Tous nos hommes de diplomatie

On peut s’étonner d’encore voir

Que des conflits sont sans espoir

Guerres et argent font bon ménage

Certains y trouvent bon présage

Et laissent des gamins l’arme en main

Pour eux ils ne valent presque rien

 

Une mitrailleuse ou un enfant

La balance tangue maladroitement

Et combien de litre de sang

Faut-il pour un baril d’Or Noir

Economie ou paix des peuples

Lorsque l’on a soif de pouvoir

Bêtise humaine et corruption

Ont le dessus sur la raison

 

Pauvres de vous bêtes humaines

De l’objet de vos tentations

Un jour sous d’autres horizons

Vous récolterez le fruit de la haine

Que les visages de tous ces Hommes

Mourrant pour le destin d’un homme

Viennent vous hanter dans vos rêves

Une longue guerre sans trêve

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:12

 

Alice au Pays des Grèves

 

Si j’étais écrivains, que je devais parler de la France

J’écrirais un bouquin moqueur sur la société et ses mœurs

Je parlerais d’Alice qui après toutes les merveilles

En 2èmeépisode arrive au pays des grèves

 

Par un jour de septembre, elle croiserait un instituteur

Qui fâché des nouvelles réformes annoncerait la date de piquet

Et puis y a bien sûr le facteur qui malgré toutes ses RTT

Sa facture téléphone gratuite, se plaindrait des privilégiés

 

Peut-être qu’avec un peu de chance elle rencontrerait Olivier

Qui militerait pour 2000 balles comme salaire de smicar

Elle verraient sans doute en chemin un homme qui conduit un p’tit train

Et qui lui dirait comment emmerder tous les vacanciers

 

Evidemment il n’s’rait pas l’seul, ses potes de la RATP

Et n’oublions surtout pas ceux qui passent leur temps à prendre l’Air

Y’aurait aussi un lycéen qui pour sécher pendant des jours

Prétendrait qu’il va faire la grève pour soutenir la terre entière

 

J’aurais sans doute un peu de mal à tout rentrer dans ce bouquin

Mais pourquoi pas faire plusieurs Tomes, un par année durant 100 ans

Car même si le président change y’aura toujours des mécontents

L’ problème c’est qu’on retrouvera les mêmes à toujours invoquer la grève

 

Car tout bon français qui s’respecte n’porte plus le béret la baguette

Préfère tenir une belle pancarte et se plaindre des avatars

J’ai bien peur qu’Alice s’y perdrait qu’elle resterait coincée dans ce monde

Car ceux qui liraient ce bouquin voudraient ma tête ça c’est certains

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:07

Cellulose

 

C’était un d’ces matins de septembre

Quand les brumes se répandent

Pas une larme de vent

Juste le bruit du torrent

 

J’entends quelques voix au loin

Sans doute l’agriculteur du coin

Les cloches du village voisin

Il est 7 heures du matin

 

Sans doute les mômes vont se lever

L’école a dû recommencer

C’est une journée ordinaire

Moi j’me contente de prendre l’air

 

Une main se pose sur moi

Je sens alors mon cœur qui bat

J’suis incapable de m’retourner

Seule ma chevelure a tréssaillé

 

Un souffle rauque monte jusqu’à moi

Une demi-seconde de silence

Je sens une lame qui se plante

Et tout mon corps qui tremble

 

J’entends un jeune oiseau qui pleure

On dirait qu’il vient de prendre peur

Je regarde juste en bas

Il est à mon pied ici –bas

 

Aurais-je déjà atteint l’âge

Celui où l’on devient cendres

C’est vrai l’hiver est sur le pas

L’heure est donc venue de descendre

 

Je n’t’en veux pas mon jeune ami

J’ai déjà cent années de vie

J’ai vécu des tonnes de choses

Les vents la pluie et le beau temps

 

Des amoureux sont venus s’embrasser

Tout en bas, assis à mon pied

Sur ma peau ils ont écrits

Une somme pour une longue vie

 

Alors vas-y reprends ta hache

Je veux bien encore te servir

Si ce n’est pour le paysage

Transforme –moi en bois d’chauffage

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  • : Sébastien POUVREAU
  • : Je réserve ce blog au recueil de mes écrits : paroles de chansons, nouvelles, poèmes, billets d'humeur, histoire de vie ... Un petit bout de moi à travers des mots !
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  • Sébastien POUVREAU
  • L'écriture est pour moi un plaisir et une nécessité. Les mots couchés sur le papier sont le réceptacle de ma vie, de mes émotions, de mes envies, de mes fantasmes... C'est presque facile ! Je déroule simplement ma pensée par écrit.
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